Bonjour,
L’an dernier, le jardin nous a donné plein de petits bonheurs et des tomates en abondance. Je n’ai pas pris le temps de partager les photos avec vous. Cette année je vais tacher de vous montrer mon petit paradis tres modeste. Je ne lui consacre que le peu de temps, pas assez, mais la vie est si riche, le temps file si vite … Vous connaissez ! 🙂
Petit coin zen, avec bouddha et pot chiné, papillon « action » 18.
Je « tonds » mais laisse ça et là des ilots d’herbe et de pâquerettes Coté pergola, mais à 19h en avril. Dire que ce cerisier de 50 ans a été étêté en 2015, il est bien reparti !
Pour mémoire, le cerisier en 2015 et le jardin sans les « carrés » potager. Un petit collage de mon peu de plante aromatique, mais il manque la sauge et le laurier que je n’ai pas inclu dans ce collage.
Le thym a enfin pris dans le jardin, un plant de maraîcher, ainsi que le persil « geant d’italie » graines de Kokoppelli semées l’an dernier et qui a « passé » l’hiver .
La menthe se plaît, comme souvent, l’estragon va parfumer ma cuisine, j’espère qu’il va s’acliter, comme la sarriette sauvage, venue de Provence, via un gentil couple qui vend parfois sur les bric à brac le surplus de leur jardin.
Je termine sur le collage de petits details :
Une statuette chinée il y a longtemps, qui survit aux hivers, avec des pensées rescapées d’anciennes potées de l’année passée. Un attrape-reve offert, qui a sa place , une louche en métal et bois chiné qui accueille quelques verdures et l’étoile du Noël 2016.
Pas beaucoup de plants maison cette année, car nous devions partir 3 semaine en mai , je partagerais avec vous la suite…
Le citations sur ardoises par exemple 🙂
Bonne semaine !
Un poeme de Victor Hugo sur le Printemps avant de nous quitter
PRINTEMPS
L’araignée au pied diligent
Attache aux tulipes de soie
Les rondes dentelles d’argent.
La frissonnante libellule
Mire les globes de ses yeux
Dans l’étang splendide où pullule
Tout un monde mystérieux.
La rose semble, rajeunie,
S’accoupler au bouton vermeil
L’oiseau chante plein d’harmonie
Dans les rameaux pleins de soleil.
Sous les bois, où tout bruit s’émousse,
Le faon craintif joue en rêvant :
Dans les verts écrins de la mousse,
Luit le scarabée, or vivant.
La lune au jour est tiède et pâle
Comme un joyeux convalescent;
Tendre, elle ouvre ses yeux d’opale
D’où la douceur du ciel descend !
Tout vit et se pose avec grâce,
Le rayon sur le seuil ouvert,
L’ombre qui fuit sur l’eau qui passe,
Le ciel bleu sur le coteau vert !
La plaine brille, heureuse et pure;
Le bois jase ; l’herbe fleurit.
– Homme ! ne crains rien ! la nature
Sait le grand secret, et sourit.
Victor Hugo
Bonsoir Isabelle
J’aime beaucoup ton jardin. C’est très agréable de voir la nature s’épanouir. Il fait bon dans ton jardin, même si le temps manque pour faire plus ou pas. Ton cerisier reprend vie . Sur mon petit balcon, la menthe sauvage est bien repartie. J’y mettrai quelques fleurs aussi. Bonne soirée . Gros bisous.
J’ai oublié. Merci pour ce beau poème de Victor Hugo. Bisous.