Muguet rose de mon jardin et de celui de la voisine.
Le muguet est timide chez nous : photo ci-dessous prise le 27 avril. Peu de brin disséminé: le muguet fait ce qu’il veut. Il fut abondant dans notre jardin et a migré chez la voisine les années suivantes. Mais comme notre gentille voisine partage, pas de souci. 🙂
Dans le vase chiné la semaine dernière acheté avec une assiette. Le vase est fêlémais j’ai THE ASTUCE !
Vous pouvez imperméabiliser le vase avec de la paraffine , ou celle avec laquelle on couvre les confitures, ou de la bougie fondue. Faire fondre la paraffine dans un récipient (personnellement, j’utilise une boite de conserve lavée tenue avec des pinces) et couler dans le vase en le faisant tourner entre vos mains afin que la paraffine (ou la cire de bougie) se répande partout
Keria et un soupcon de lilas blanc (detail du jardin)
L’an dernier, le jardin nous a donné plein de petits bonheurs et des tomates en abondance. Je n’ai pas pris le temps de partager les photos avec vous. Cette année je vais tacher de vous montrer mon petit paradis tres modeste. Je ne lui consacre que le peu de temps, pas assez, mais la vie est si riche, le temps file si vite … Vous connaissez ! 🙂
Le coin « zen »
Petit coin zen, avec bouddha et pot chiné, papillon « action » 18. Je « tonds » mais laisse ça et là des ilots d’herbe et de pâquerettes Coté pergola, mais à 19h en avril. Dire que ce cerisier de 50 ans a été étêté en 2015, il est bien reparti !
Pour mémoire, le cerisier en 2015 et le jardin sans les « carrés » potager. Un petit collage de mon peu de plante aromatique, mais il manque la sauge et le laurier que je n’ai pas inclu dans ce collage. Le thym a enfin pris dans le jardin, un plant de maraîcher, ainsi que le persil « geant d’italie » graines de Kokoppelli semées l’an dernier et qui a « passé » l’hiver .
La menthe se plaît, comme souvent, l’estragon va parfumer ma cuisine, j’espère qu’il va s’acliter, comme la sarriette sauvage, venue de Provence, via un gentil couple qui vend parfois sur les bric à brac le surplus de leur jardin.
Je termine sur le collage de petits details : Une statuette chinée il y a longtemps, qui survit aux hivers, avec des pensées rescapées d’anciennes potées de l’année passée. Un attrape-reve offert, qui a sa place , une louche en métal et bois chiné qui accueille quelques verdures et l’étoile du Noël 2016.
Pas beaucoup de plants maison cette année, car nous devions partir 3 semaine en mai , je partagerais avec vous la suite… Le citations sur ardoises par exemple 🙂 Bonne semaine !
Un poeme de Victor Hugo sur le Printemps avant de nous quitter
Cheveux au vent Tambour battant, Allons-nous-en, À la rencontre du printemps.
Des arbres, des toits, des auvents, Il pleut des milliers d’hirondelles. Le soleil verse sur les champs, De pleins paniers de fleurs nouvelles.
Cheveux au vent, Tambour battant, Allons-nous-en, À la rencontre du printemps.
Prenons nos trompettes gaiement Et sonnons la mort de l’hiver. La terre est comme un agneau blanc Dans les bras nus de l’univers.
Cheveux au vent, Tambour battant, Allons-nous-en, À la rencontre du printemps.
Il y a toujours de joyeux retours quand je vous poste des poèmes appris à l’école ou simplement de Maurice Carême. Ils sont simples et résonnent avec Bonheur dans nos Cœurs. Je ne connaissais pas celui-ci. ET vous ?
Mon truc du jour pour garder les tulipes plus longtemps en vase est celui-ci : Percer de pat en part la tige sous la fleur comme indiqué sur la photo. (et bien sur , vous enlevez l’épingle, hein ! 🙂
Une idée extraite du PETIT ÉCHO DE LA MODE du 28 avril 1946, juste après la dernière guerre, pour agrementer une robe d’enfant dans cette article, mais qui peut servir à bien d’autres usages. Qu’en pensez-vous ? Je n’ai pas eu le temps de concrétiser cette idée, mais elle est sympathique pour utiliser les petits boutons blancs que nous récupérons sur les chemises usées de nos maris, non ?
Et pour finir, allez!! je poste encore un poème de Maurice Carême bien à propos vu la météo de ce 20 mars 18 :
Mars
Il tombe encore des grêlons, Mais on sait bien que c’est pour rire. Quand les nuages se déchirent, Le ciel écume de rayons.
Le vent caresse les bourgeons Si longuement qu’il les fait luire. Il tombe encore des grêlons, Mais on sait bien que c’est pour rire.
Les fauvettes et les pinsons Ont tant de choses à se dire Que dans les jardins en délire On oublie les premiers bourdons. Il tombe encore des grêlons …
Le 10 juin, 3 heures du matin : je profitais de la fraîcheur de la nuit dans la véranda et je suis restée stupéfaite devant ces deux magnifiques fleurs blanches qui apparaissaient comme magique dans l’obscurité.
Quel bonheur de contempler ces merveilles !
Je les ai prises en photos malgré la nuit et heureusement !! Ces fleurs ont duré moins de 24 heures. Les recherches sur le nom de cet sorte de cactus qui produit ces merveilles reste incertain. Je tombe sur Selenicereus grandiflorus mais les informations éparses ne correspondent pas vraiment. Ajout du 15 septembre : Marion en commentaire me signale que c’est un Cactus Echinopsis multiplex aussi appelé « lis de Pâques » ! Merci Marion. Olga me dit, elle, que c’est ECHINOPSIS SUBDENUDATA Merci Olga Quelques temps auparavant, j’avais remarqué ces boules poilues pas très jolies, C’est un peu l’histoire du vilain petit canard. Détail des tiges
Si vous connaissez plus de détails sur ces cactus, je suis preneuse.
Je ne voulais pas repousser le moment de partager cela avec vous. :).
Je ne poste pas souvent sur le blog,( soucis de pc qui trainent – les cordonniers sont les plus mal chaussé-) mais chaque jour sur mon compte Instagram que vous pouvez regarder sur votre PC sans télécharger l’application sur ce lien https://www.instagram.com/isabellemiaou/?hl=fr
Une des raisons de mon silence sur le blog est que j’ai de soucis avec les photos. Premièrement depuis que je n’ai plus Picassa (qui n’existe plus et que j’ai definitivement perdu en cassant mon disque dur) , il me faut des heures pour traiter les photos avec Gimp auquel je ne comprends rien. Deuxièmement, mes photos avec mon téléphone sont vraiment mauvaises une fois vue sur le PC, or je poste chaque jour sur Instagram qui est simple, facile et rapide. Donc si vous voulez suivre la cuisine, mes modestes ouvrages, les détails du jardin etc…RV sur Instagram (clic) Là bas mon speudo est IsabelleMiaou Je poste ici les informations que les lecteurs, lectrices, amis de Facebook, Twitter, Instagram peuvent retrouver facilement.
Chaque matin, 24 heures toutes nouvelles me sont données, comme à vous et l’emploie de ses heures est bien difficile à repartir équitablement. Il faut choisir. 🙂 Peut-être en est-il de meme pour vous ?
Mais venons au sujet de cet article : Les semis en ce printemps 2017 !
L’an dernier, j’ai été fière de mes tomates qui ont poussées dans notre premier « carré » en lasagne. Surtout que les voisines n’en ont quasiment pas eu, eux et que nous avons mangé les dernières, mûries dans la véranda fin octobre. J’espère que cette année sera aussi prolifique. Il y a eu la commande de graines à Kokopelli. Juste des tomates diverses, des bettes.
Le 17 mars, les semis du 12 mars.
J’utilise la méthode des semis en bouteille.
Une bouteille ayant contenue de l’eau , coupée en deux au 1/3, remplit de 3/4 cm de billes d’argile, avec de l’eau qui les affleurent.Puis du terreau et une ou deux graines. Il ne sera pas nécessaire d’arroser. On ferme la bouteille ayant son bouchon avec du scotch, on écrit en bas de la bouteille ce que c’est et la date. Quand la pousse verte sort, on ouvre le bouchon. Quand la seconde paires de feuilles sort, on enlève le haut de la bouteille.
Quand les poussent sont grandes, on met en godet. Mon « prof » est Blec.G (sur Instagram et You Tube) et je partageais l’an dernier sa vidéo sur les semis en bouteilles avec vous, voir sur ce lien (clic)
le 27 mars. J’ai rajouté des semis.
La mise en godet des premiers semis ce 7 avril. Mes tomates « filaient » c’est à dire qu’elles avaient une grande tige, il me fallait les enterrer jusqu’à la base des feuilles, aussi j’ai improviser des pots avec des bouteilles à eau encore, en faisant des entailles pour l’écoulement de l’eau en dessous.
les tomates qui filent , cela donne : J’ai la chance d’avoir une véranda chez moi, avec une grande baie ouvrante. J’ouvre chaque jour, quelque soit le temps pour endurcir mes bébés plantes.
Je n’ai plus posté sur notre jardin depuis le printemps.
En lisant les articles de La Fourmi sur son jardin (clic) et pour répondre à Patricia, qui a vu le jardin à ses débuts, voici quelques nouvelles. Il faut dire que la pluie puis la chaleur ont donné un jardin spécial, mais nous avons eu plein de tomates avec seulement 7 pieds issus des graines de Kokopelli sans aucun traitement. Par contre, nous avons du arroser.( et fière de mes tomates, vu que la voisine, experte en tomates n’en a quasiment pas obtenu malgré sa bouillie bordelaise et autre ) Voici le jardin en mi-juillet, avec le tipi de haricots.
Tipi des haricots fin juillet
Plate bande devant le garage, c’est resté fleurit ainsi jusque fin octobre.Les altheas sont un bonheur pour la vue quand nous rentrons chez nous.
Potager fin septembre : il reste des tomates qui ont données jusque fin octobre et on mange encore certaines qui mûrissent dans la veranda en ce début de novembre.
septembre
Ci-dessous, la dernière fleur de la seule Rose Trémière qui accepte de pousser chez nous !
Le jardin ce week-end, début novembre.
ce qu’il reste en fleurs.
Sur Instagram où il est si rapide de poster, j’avais parfois posté des photos de mes petites cueillettes d’avant repas . Par exemple :
Nous avons ramasser les tomates vertes en octobre et fait de la confiture.
Les courgettes ont été un fiasco, pourtant c’est le seul légume pour lequel j’ai de l’experience, MAISSSS figurez vous que je reussie les courgettes dans des sacs de terreau. Pour ces courgettes là, (mes semis kokopelli )j’ai prix du terreau à Castorama pour le citer. OR j’ai mis en tas le contenu de ces sacs dans un coin du jardin et depuis 40 jours, pas un brin d’herbe n’a poussé dessus … NO COMMENT !! Surtout que des copines qui ont eu des plans ont eu des courgettes, elles !!
J’ai mis juste un poquet de haricots d’une part et d’atres des armatures du tipi à haricots et je doublerais l’an prochain. Et le nombre de poquets et le nombre de tipis.
Voila des lavandes plantées le long de la clôture. Ce sont deux lots de 3 pieds de Lidl. On verra bien ce que cela donnera. Ils ont bien repris depuis fin juillet.
Et comme il n’y a plus de fleurs, je m’offre une fleur qui dure de temps en temps : cette semaine , un anthurium bordeaux. Cela dure souvent 3 semaines.
Voici juste de petites touches qui me font plaisir.
Chèvrefeuille ressuscité
Chèvrefeuille qui a faillit être coupé car considéré comme mort. C’eut été dommage, non ? Et je ne peux , hélas, vous faire partager son parfum. Un bonheur !
Une personne du SEL (Système d’échange Local) a pris le temps de faire le tour de mon jardin à l’automne et m’ a expliqué plein de choses, dont la façon de tailler. A priori, ça a fonctionné ! J’ai aussi remis un peu de terreau au pied et je lui ai parlé gentiment. 🙂 (au chèvrefeuille , mais j’espere aussi au monsieur !)
Le distinguez-vous parmi tout ce vert ?
Bébé Mimosa, le 4 juin 16
Nous avions un magnifique Mimosa, que voici en 2011.Comme vous le constatez, il menaçait de tomber sur la maison en cas de grand vent. Nous avons du le couper. Quel crève-cœur !
L’odeur du mimosa !!!
Ce genre d’arbre donnent plein de rejets mais quand nous sommes revenus l’an dernier, les derniers rejetons était … chez la voisine. Elle nous en a redonné un.
Que nous avons replanté hier. Lui aussi je lui parle gentiment. 🙂
Des fleurs qui durent assez longtemps pour qu’on en profite. Un sempervivum (joubarbe) mais lequel je sois plancher sur les identifications. Sempervivum, parce que cette plante est toujours verte l’hiver comme l’été.
Sempervivum encore et le Petit Bonheur est le pot chiné un euro
Décor provisoire sous l’appentis. Une des hampes graciles de cette autre succulente fleurie s’est cassé lors de la chute de son pot : un accident de tondeuse.
La pluie qui a noyé une partie de la France ne nous a pas épargné, mais pas de drame sur Angoulême même. Les rosiers sont » rouillés » et j’ai dû couper plein de roses piquées. Nous avons arraché les iris qui n’avaient plus été entretenues depuis des années et ne donnaient plus que des feuillages abîmés et que quelques fleurs. Je recompose la plate-bande, petit à petit. Lourde tache, car il y a moult racines : de pyracanthas( quel horreur ces haies !!) du voisin et des lilas. Le week-end fut sans pluie et ce dimanche plein de soleil et de chaleur. Le Bonheur de retravailler au jardin.
Pensées aux personnes qui ont tout perdu, aux agriculteurs, horticulteurs qui ont perdu le fruit de leur travail.
Je termine sur un Petit Bonheur d’Amitié.
L’autre fois, je cherchais le titre d’un livre. Accidentellement à Cultura car nous avons à Angoulême des librairies, des « vraies » que je préfère 100 fois faire travailler. Mes explications : Je cherchais le livre d’une auteur anglaise qui a écrit un journal à la campagne qu’elle a illustré de ses aquarelles. 5 vendeurs consultés, pas d’accès à internet et je n’avais pas mon téléphone sur moi pour chercher.En une seconde, Cappuccinette consultée me répond : » Le journal champêtre d’Edith Holden » mais j’ai les « Carnets Champêtres » et son « Livre de Cuisine », tu me ferais plaisir en m’en débarrassant !!!Et de trouver dans ma boite à lettres ce qui précède, sur la photo !! Et c’est moi qui lui rend service !!! 🙂 Edith Holden est une jeune naturaliste, professeur de peinture pour jeunes filles, illustratrice de livres pour enfants, mariée à un sculpteur, et son » Journal Champêtre » est le fac simile de son journal de 1906 qui nous décrit et nous dépeint la flore et la faune de la campagne anglaise au fil des saisons.
Elle est morte à 50 ans de façon tragique noyée dans la Tamise dans laquelle elle était tombée en voulant, pour l’étudier de plus près, attraper avec son ombrelle un chaton de châtaignier.
Les carnets sont composés de la meme façon que le Journal. J’avais envie de m’inspirer des ces aquarelles, car je me suis offert une boite de crayons aquarellables, les précédents avaient 34 ans d’age et désormais, il est impossible de trouver, comme autre fois, les crayons « de remplacement » à l’unité chez Carand’ache , malheureusement ! Et une boite sans verts, sans rouges est plus difficilement exploitable.« Y-a-pu-ka »! (trouver le temps)
Profitant du temps pluvieux qui interdit toute activité au jardin, je vous présente une de mes pensionnaires depuis environ 9 mois : Une Euphorbe « trigona » pour faire simple.
N’est-elle pas originale ? Elle a une forme de cactus et des épines, mais c’est une succulente. C’est une euphorbe. Mais comme il existerait plus de 2 000 espèces d’euphorbes… Plus exactement » La famille des Euphorbiacées comprend 8.100 espèces dont 2.000 environ appartiennent au genre Euphorbia. » (citation du site en lien sous l’article) Elle a aussi un autre nom que j’ai eu du mal à trouver » Trigona ». Ceci étant dû à sa tige à 3 cotés. Sans en être sûr, il est souvent dit que son origine serait l’Angola. En milieu naturel cette plante peut atteindre les 1,80 m. Elle ne doit pas être exposer à des températures inférieurs à 10 ° . Du coup, c’est une des rares plantes qui ne sort pas de la véranda tenant compagnie à ma Passiflore. Euphorbia trigona est aussi appelée parfois « Arbre à lait » à cause de l’aspect de sa sève (toxique) ou « Cactus de l’Amitié ». Elle aime le soleil alors une fenêtre plein sud est un endroit idéal pour le placer et 4 heures minimum de bonne lumière par jour. Un bon drainage est nécessaire et vaporiser un peu la terre que si elle est sèche. Ma véranda lui va comme un gant !
Elle se bouture très bien mais je n’ai pas encore testé.
Euphorbe « trigona » a une cousine qui lui ressemble fort : Euphorbia Trigona Rubra. C »est essentiellement la même plante, mais avec de belles feuilles rouges profonds.
Précautions: Attention la sève des Euphorbes est toxique.Cliquez pour trouver les renseignement du centre anti-poisons. Porter des gants et des lunettes pour la taille ou le rempotage des euphorbes. Se laver soigneusement les mains à l’eau et au savon après tout contact avec la sève. Mes informations viennent d’échanges sur des forums et d’articles divers d’Internet. Si vous avez des précisons, je suis preneuse.
Ce sera tout pour aujourd’hui : avez-vous été intéressé par cet article ?
Bonne journée malgré le temps maussade ! Mais c’est l’occasion de rejoindre mon atelier de couture, et vous ?
Pour commencer, recevez mes souhaits et voici le nouveau petit coin du jardin .
C’était un projet niché dans un coin de ma tête , mais en chinant hier soir, j’ai trouvé pour 3 sous ce bouddha, ce pot blanc, le soleil qui est une attache de rideau. Et le socle est une ancienne fontaine qui ne fonctionnait plus que je gardais en socle de plantes (alibi pour qu’elle ne parte pas dans le cadre du « Désencombrement. » ^^.
Pour La Fourmi particulierement et vous tous et toutes, voici les 3 sortes de pavots Kokopelli que j’ai dans le jardin cette année.
Sûrement un « Papaver glaucum », mes étiquettes ont disparut durant l’hiver.
Avec des nigelles bleues et les Belles de Jour.
Peut-être un Pavot d’Espagne – Papaver rupifragum
Sûrement « Papaver rhoeas «
Illustration botanique extraites des Plantes médicinales de Köhler, Franz Eugen Köhler (1887).Chèvrefeuille 27 mai 16
Ce chèvrefeuille, planté il y a 30 ans, je l’ai toujours vu végéter, fleurissant à peine. Depuis 4 ans, il était considéré comme mourant. Je l’ai bichonné, taillé drastiquement et il fleurit pour me remercier cette année. 🙂
Le rosiers de l’escalier du jardin aussi me récompense, grâce à Julien du SEL (système d’échange local) m’a expliqué comment tailler. Je suis très hésitante, mais au moins je vois des résultats, car l’an dernier, j’ai bien cru que lui aussi, planté en 1978, était en fin de vie. Il a recu aussi pas mal de peau de bananes en « offrande » à ses pieds , il est dit qu’elles sont bénéfiques aux rosiers.
vesce communeVesce commune : fleurs emmêlées. Elle grimpe sur une branche élaguée du frêne voisin.
Les roses du jardin :
La descente d’escalier un peu fouillis
Rosier Mme de Sévigné.
Autres roses :
Vous avez aperçu les nigelles bleues avec les pavots oranges et voici les blancs mélés aux iris.
nigelles blanches
Petite bordure nouvelle mais oui!! j’aurais dû mélanger les couleurs de pensées… A vrai dire je ne pensais pas qu’elles auraient survécus, car elles étaient mal en point quand je les aient plantées ( 5 euros les 36 pots un peu « passées ») avec des capucines qui pointent leurs feuilles…
Nous avons fait mettre la palissade en retrait du muret « légal » pour le quartier et nous habitons devant une école et cet interstice recevait pas mal de détritus. Les géraniums sauvages « Herbes à Robert » ont résolu le problème en végétalisant l’espace , plus besoin de me demander ce que je pouvais semer. Personne n’ose lancer des déchets sur des fleurs 🙂
Et c’est avec le joli bouquet de jardin que m’a offert ma voisine que je vous souhaite
Mon coup de cœur en arrivant Chez Gabrielle et Stuart : ce visage sculpté et sa chevelure végétale. Moult détails charmants vous attendent dans chaque partie de la ferme. Oubliez vos stéréotypes de citadins !
Nous séjournons en Bretagne dans un lieu dit La Haute Houssais, près du village de Saint Maden dans les Cotes d’Armor . Je vous expliquerais dans un autre article comment nous avons été amené découvrir ce coin de Bretagne. Je vous offre une ballade qui n’est pas descriptive, juste des clichés que j’ai eu envie de partager. Nous sommes mi-mai. Ce lieu est le « BRITANNY COUNTRY GITE », où nous sommes accueillis par nos hôtes, Gabrielle et Stuart, qui ont façonné cet endroit en étroite collaboration avec la nature. Il s’agit d’une ferme et de deux gites. En voici un : Chacun des deux gîtes a son jardin privé. Ci-dessous, une partie du jardin rattaché à la grange (Barn)
Chacun des deux gîtes a son jardin privé, réservé à votre usage pour la durée de votre séjour et vous pourrez comme moi vous promenez dans leur bois et dans la ferme. Venez, je vous emmène !
La balade des canards
Voici les canards ! N’ont-ils pas une allure élégante ?
La sieste, c’est sacré !
A notre arrivée, ce mouton m’a signifié qu’il dominait la situation. 🙂
« Il fait beau, je fais la planche ! » ou « se reposer les doigts de pieds en éventail »
Ne seriez-vous pas bien là, à lire, rêver ou méditer ?
Le bassin de phytoépuration jouxte la mare. Le bassin de phytoépuration alimenté par l’eau de pluie recueillie dans un réservoir installé sous les gouttières de la maison et les eaux « grises »( cuisine, douche, lave-linge) Le système racinaire des plantes absorbe les composés chimiques (nitrates et phosphates) et décompose les polluants ménagers et l’eau traitée par les plantes alimente la mare. ( je cite Stuart Anderson)
Ou un petit tour d’escarpolette ? Qui est au loin ?
Une de ces surprise que j’adore dans ce lieu.( non, ce n’est pas un vrai !)
Le domaine des canards
» Les canards coureurs indiens (ce sont les canards blancs) sont une race très utilisée en permaculture. Infatigables chasseurs de limaces, ils sont relativement légers et causent peu de dommage au potager. «
Passons chez les poules.
Les poules, un petit bac de compost et une ruche travaillent de concert. Les Frelons asiatiques sont attirés par la ruche mais encore plus par le compost, et les poules protègent les abeilles en mangeant lesbourdons, Non les frelons asiatiques et se délectent à picorer le compost.(désolée de ma méprise première) Il y a 3 ruches. Jachère fleurie, plantes fleuries dans le potager offre aux abeilles de quoi butiner et attire les auxiliaires du jardin aidé des nichoirs et des hôtels à insectes placés de-ci de-là.
De cet autre perspective de la mare (prise à coté du bassin de phytoépuration) vous apercevez au fond le carré des aromatiques.
Carré d’herbes aromatiques.
Je vais terminer la visite par un bout de la fresque qui orne le préaux de la ferme :
ces dessins résultent d’un échange de bons procédé entre nos hôtes et un artiste. Si vous voulez en voir plus, venez donc séjourner dans ce coin de Bretagne!(clic pour vous retrouver sur le site de location).
Nous nous sommes reposés, j’ai encore découvert des aspects bretons différents, comme à chaque visite dans cette belle région de France. Je ne m’attendais pas du tout à une ferme de ce genre, encore « formatée » par la vison des fermes picardes de mon enfance et influencée par les videos de permaculture que j’avale depuis un an.
Pour celles et ceux que cela intéressent Stuart tient un blog sur la permaculture en Bretagne, avec la traduction en Français des principes de permaculture.Rendez- vous ICI (clic)
La permaculture ? Je débute mais dans le hors-série cité plus haut que l’on m’a prêté, il y a celle-ci :
« La permaculture est un aménagement consciencieux du paysage, qui imite les modèles trouvés dans la nature pour produire en abondance de la nourriture, des fibres, et de l’énergie pour combler les besoins LOCAUX. »