Plus le temps passe et plus nos vies sont remplies. Aussi nous apprécions quand il nous est donné de se concocter une « bulle » d’Amitié. Ce fut le cas un bel après-midi ensoleillé de la semaine dernière, Emmanuelle est venue jusqu’ à moi. Nous n’avons même pas pensé à prendre une photo. Pourtant Emmanuelle portait élégament le très beau tee-shirt « jasmin » en jersey de lin qu’elle vous montre sur cet article. Et j’ai bien été gâtée, comme vous pouvez le voir. Regardons en détail.
Une jolie pochette qui me servira a ranger mes crayons de couture.Ces boucles d’oreilles ne sont telles pas magnifique, avec ses jolies perles irisées ?Et ces jolies perles roses ?
Et de bonnes infusions en perspectives avec des plantes du jardin d’Emmanuelle : verveine citronnelle et menthe chocolat, bio, s’il vous plait !
MERCI EMMANUELLE !
Pour l’occasion, nous avons testé positivement un gâteau au citron original.
Imaginez la texture d’un fondant avec un goût de citron « juste comme il faut » .
Le citron a été cuit 2 fois une heure dans deux eaux, puis refroidit dans l’eau froide. Cela vous intrigue ?
« Quand on aime, on ne compte pas » dit un proverbe. J’aime les coudre, les Symphorines de Dame Valiste, mais surtout, j’aime m’en servir. J’utilise beaucoup la mienne, donc j’espere que celles que j’offre seront utiles.
Pour La Fourmi, je suis partie sur le thème des fleurs. Celles d’entre vous qui fréquente son blogsavent qu’elle aime les fleurs.
Au départ, un napperon chiné, brodé en rouge à la main au point de tige et ajouré sur le pourtour.
De plus près, vous constaterez que quelques chose cloche, n’est ce pas ? Non? Apres avoir quilté et monté la pochette, j’ai VU !
Le napperon est monté à l’envers !!! A ce stade démonter etait peu envisageable sans dégât. Alors j’ai trouvé un fil assez semblable et j’ai brodé la fleur de gauche.L’autre option eut été de ne pas l’offrir, mais Emmanuelle et Muriel, qui sont si perfectionnistes, m’ont appris aussi à prendre les choses comme elles sont. Réaliser ses ouvrages avec intention, en donnant le mieux de soi, mais en restant dans le registre de la joie de faire.
De plus, je voulais être » à l’heure » pour son anniversaire (pour une fois !) et plus de disponibilité devant moi. J’assume !
Pochette de dos, j’ai quilté dans certaines tiges. Le but premier du quilting est de solidariser les épaisseurs.
La fleur brodées en plus – le quilting- la dentelle – doublure en vieux drap chiné- chiné aussi le bouton rouge.
La pochette fut garnie de quelques babioles aimée des mercières : boutons, charms…et de beaucoup d’Amitié.
La semaine dernière, une agréable visite !
Bien qu’en contact quasi quotidien, avec Patricia, nous ne nous étions pas revue » en vrai »depuis 2013 (clic) Vive le Pont de l’Ascension !
Nous avons Visité Angoulême, bien sûr, des librairies, des magasins de tissus ( cela vous etonne ? ^^) mais aussi pris le temps dans l’Atelier.
Le fourre tout de gauche est le mien, Patricia a appris à coudre une pochette sans couture apparente et le fourre-tout que je vous proposais dans cet article. Sans le faire exprès, j’ai trouve les motifs de tissus du tuto originel. Le bouton chiné va bien avec les motifs du tissu, je trouve.
Tissus du magasin « Oasis » d’ Angoulême. Patricia n’est pas venue les mains vides :Des tissus, des boutons, des bobines,des boucles d’oreilles ( je ne sors jamais sans boucles d’oreilles), des dentelles qui viennent de famille, des galons, un filet joyeux tout rose. Le tout dans un sac avec un papillon, vous savez combien j’aime les papillons ! Et ce n’est pas tout !
Un échantillon de spécialités du nord.
Douze ans d’Amitié nous lient, vive le net qui permet de belles rencontres !
Depuis quelques jours, nous avons un superbe soleil et nous nous régalons de gariguettes de Dordogne toute proche, que nous trouvons chez les producteurs du marché.
Voila un article à « l’envers » : commençons par la fin !
Un soir, trop fatiguée pour faire quoique ce soit, je me suis plongée dans de » Vieux Échos de La Mode » chinés en plusieurs occasions. C’est paradoxal mais c’est dans un numéro de novembre 1950 et non, un numéro de printemps, que j’ai découvert les fraises si dessous.
Fraises brodées en deux heures sur un bout de drap ancien le soir suivant en regardant Morse, quelques bouts de tissus ( Eurodif) et voilà un petit cabas ! Jeudi, c’est férié ; un peu de temps pour un ouvrage de saison rapide.
Pour que vous puissiez brodez ces fraises toutes joyeuses, je vous les joins en pdf : Dpe echo mode fraisepdf.(clic).Pour enregistrer, cliquez deux fois ; au premier clic, une page s’ouvre, re-cliquer et le pdf alors s’ouvre à son tour. Il y a la page entière, l’image des fraises et la publicité séparées.
Pourquoi la publicité ? Par exemple pour faire un collage comme celui que j’avais fait autre fois sur une boite transformée en boite à épingles.
Le tuto de cette boite, qui avait été sélectionné par Prima, est encore en ligne sur mon ancien blog (clic)
Bonjour,
Comment allez-vous? Le jardin commence à voler du temps à l’atelier couture chez vous aussi? Un jour de pluie et voila ce que j’ai cousu entre autre.
Vendredi dernier, mon amie MC m’a montré un objet de rangement ( pour couture en première intention) mais j’imagine en pot à crayon, en vase avec un pot dans le centre et des tube à essai dans les 4 poches latérales. Je ferais des essais que je vous montrerais, ce soir il est tard et difficile de faire des photos correctes.
2 charms, un joli bouton chiné et un bout de ruban avec une médaille » made with love) orne les pointes rabattues.
Les poches sont un chouia trop profondes pour mon usage « couture » : Je suis partie d’un carré de 40 cm, couture comprise et dans la vidéo, une personne a traduit 37 cm. Mais je suppose que diverses versions auront leur usage propre. La commode a été chiné ce printemps et je ne sais pas encore si je l’offre ou si je la garde. Eternel dilemme entre mon « moi » qui veut désencombrer et mon « moi » qui adore ces choses là !
Le tuto
Montrez moi vos versions et je les publierais à la suite de cet article.
Une autre version avec un tissu au meme imprimé (pur hasard, j’ai pris du tissu de cet imprimé en differentes couleurs chez Oasis, Route de Bordeaux, Angouleme)
Le fourre-tout de Patricia
FOURRE TOUT FAIT PAR CLAUDETTE L qui a getiment envoyé les photos que je partage ici
Pour vous souhaiter de passer cette saison du renouveau la Joie au Cœur, voici un poème de Lucie Delarue-Mardrus.
Joie du printemps
Au printemps, on est un peu fou, Toutes les fenêtres sont claires, Les prés sont pleins de primevères, On voit des nouveautés partout.
Oh! regarde, une branche verte!
Ses feuilles sortent de l’étui! Une tulipe s’est ouverte… Ce soir, il ne fera pas nuit, Les oiseaux chantent à tue-tête, Et tous les enfants sont contents On dirait que c’est une fête… Ah! que c’est joli le printemps!
Lucie Delarue-Mardrus
Lucie Delarue-Mardrus a été une artiste complète : poétesse, romancière, sculptrice et dessinatrice, journaliste et historienne française.Pour connaître mieux cette femme à la vie riche, je vous invite à découvrir ce site.
L’ambassadrice du Printemps en haut de cette page a fait la couverture du 1 er avril 1894 de l’hebdomadaire LA FAMILLE que je vous présentais dernièrement.
La légende du journal pour cette gravure : « Une délicate figure de jeune fille, composition printanière; ce portrait charmant et tout de saison, peut symboliser par sa grâce et sa fraîcheur, le printemps qui commence et dans ses yeux rieurs, dans toute sa grâce juvénile, nous pouvons voir les promesses d’un été bienfaisant. »
Je laisse la responsabilité de la légende à son auteur. 🙂 surtout au sujet des yeux rieurs et de l’extrapolation sur l’été. Légende recopiée avec sa ponctuation, tel que ! La planche de mode en couleur vous sera offerte sur un article au sujet de ce numéro de « La Famille » du 1 er Avril 1895.
Et au diable l’avarice, je vous propose un second poème de circonstance et que dites vous de relire ce poème sur le Printemps de Victor Hugo ?
Printemps
Voici donc les longs jours, lumière, amour, délire ! Voici le printemps ! mars, avril au doux sourire, Mai fleuri, juin brûlant, tous les beaux mois amis ! Les peupliers, au bord des fleuves endormis, Se courbent mollement comme de grandes palmes ; L’oiseau palpite au fond des bois tièdes et calmes ; Il semble que tout rit, et que les arbres verts Sont joyeux d’être ensemble et se disent des vers. Le jour naît couronné d’une aube fraîche et tendre ; Le soir est plein d’amour ; la nuit, on croit entendre, A travers l’ombre immense et sous le ciel béni, Quelque chose d’heureux chanter dans l’infini.
Victor Hugo, Toute la lyre
Joyeux, heureux printemps à tous et toutes qui passez par ici.
Que ce soit dans la cuisine, l’atelier, le salon ou le jardin, j’ai plein de choses à partage avec vous. Des menus, des recettes, ma lessive « maison » testée et adoptée, quelques « couturettes », etc… Quand il va pleuvoir, car je profite de chaque rayons de soleil, pas vous ?
Promis, je reviens vite avec des articles , et dès lundi je vous montre mon « arbre » de Pâques tout simple, histoire de vous motiver à préparer le weekend prochain !
L’ »Ouvrière Parisienne », d’après Mademoiselle Louise Landri, paru dans le N° 747 du journal hebdomadaire LA FAMILLE ( 28 janvier 1894)
Lorsque je muse sur le joli domaine d’Ouvrages de Dames, je me dis parfois que je devrais partager avec vous quelques petits trésors que je possède. J’ai tant de bonheur à découvrir chez elle ces trésors du Passé. Peut-être en sera t-il de même pour vous, même si je n’ai pas le talent narratif et la rigueur de recherche de Sylvaine ?
Le texte qui accompagne la gravure ci-dessus, est le suivant :
« Elle est charmante et d’esprit délicat. Cela se devine au fin travail de ses doigts agiles.
Elle ne saurait vivre d’un labeur grossier. Elle ne saurait pas non plus se passer d’une fleur dans un vase. » Ma bibliothèque abrite trois années de la revue « La famille » : 1894, 1995 et 1903, reliée en rouge bordeaux. Au fond d’un carton, j’ai aussi un exemplaire qui tombe en poussière, je voudrais en sauver quelques extraits.
Ma grand mère paternelle n’était pas née quand paraissait les deux premiers tomes et elle avait 8 ans en ce qui concerne le dernier cité. Cette revue a reçu, comme noté en page de garde de l’année 1894, je cite : « la MÉDAILLE D’HONNEUR (OR GRAND MODÈLE) par la Société Nationale d’Encouragement au Bien (branche de l’Instruction et de l’Éducation) en 1889.
Nous en étions au 747 ème n° soit 62 ans d’existence.
L’image de premiere page est intitulé « Le départ de Madame »
Les soldats pouvaient bénéficier d’une remise sur l’abonnement Comme vous pouvez lire sur la bande de la première page de ce numéros, celui-ci était à 8 francs l’année.
Pas de traces trouvées dans Gallicasur cette revue, après une recherche sur 290 pages sur la rubrique concernée.
Le journal « LA FAMILLE » est composé chaque fois d’ une CHRONIQUE MONDAINE, de deux ROMANS à suivre, d’une rubrique « LA SCIENCE POUR TOUS », dont le sujet est cette fois les « Bonnes plantes et les plantes pauvres » traitant des vertus des unes et des autres sur la santé. Autres rubriques : Cendrillon qui conte une histoire moralisante s’adressant aux enfants. La rubrique « PETITES NOUVELLES » résume les grands faits de l’actualité, ainsi nous apprenons qu’à cette période, on recense 337 femmes journalistes dont la majorité ( 230) parlent de mode, que l’hypnotisme est à la mode à New-York et on apprend la disparition prochaine de la charge d’avoué ( qui en fait disparaîtra officiellement le 1 er janvier ….2012 , soit 118 ans après cette annonce !!! 🙂 ) On trouve également plusieurs causerie, sur « HOMMES ET CHOSES », la rubrique » Hygiène » parle cette fois de le bouche et des dents. Une double page propose des patrons d’articles à confectionner dont voici un extrait. (le format des pages, la vetusté de l’album ne me permet pas de faire des scans facilement.)
La page 61 de la revue « LA FAMILLE » du 28 janvier 1894
Il suffit d’écrire une demande de patron accompagnée d’un paiement en timbre et d’une enveloppe à son nom et adresse pour recevoir les instructions.
La rubrique « COURRIER DE LA MODE » parle cette fois des fourrures, du « vin vivien » préparation à base d’huile de foie de morue, pour combattre l’anémie et « remettre du rose aux joues » , d’un corset en jais et la façon de le porter, de conseils pour porter les toilettes claires du soir et« les robes de bal peuvent etre employée à cette usage, et si la soie est trop maculée, recouvrez là d’un de ces jolis tulles bis semés de picots rouge » (et oui, on économise et on « recycle » aussi à cette période). La rubrique d’Aline Vernon se clot sur « un mot sur l’Eventail ». A la suite, Aline parle de « PETITS RIENS » conseillant d’animer l’interieur des logements avec ces garnitures que l’on peut broder de soie, dessinant houx et maronniers et que l’on doublera de satinette. L’avant-dernière page est consacrée à « LA FINANCE DE LA FAMILLE » : (je cite) « Acquerir, Conserver et Accroître » , reste toujours l’objectif du petit comme du gros capitaliste »
C’est la rubrique destinées aux messieurs. Ainsi que des jeux et la solution des jeux précédents. On retrouve la publicité et la « PETITE CORRESPONDANCE » Où je journal répond de façon tres concise à des courriers. Par exemple : « PRIMEVERE : Amitié acceptée avec plaisir. prenez des raffraichissements; le lavage à l’eau de son amidonnées sont aussi efficace.~~~~ » IGNORANTE : Prenez un granité rouge ou plus claire ou plus foncé ou bien d ela cretonne fleurie. Pour toutes les affections nerveuse. Une pincée de farine de moutarde dans les bas. Amitiés. ~~~~ »
et voici la dernière page que je n’ai pas pu mieux scanner pour préserver le livre.
Puissiez-vous avoir eu plaisir à parcourir cet article.
Je vous souhaite une bonne journée.
La seconde image du centre, pendant à L’Ouvrière Parisienne était la gravure suivante :Monsieur le curé dort !!
Voici un cadeau simple à réaliser sans aiguille, ni fil.
J’avais offert une couverture en drap de laine double face à une de mes filles il y a au moins 6 ans, couverture qu’elle adore et elle s’en sert tout le temps. J’ai voulu faire la même chose pour un jeune homme.
Impossible de trouver du drap de laine et encore moins double face en 2015 et je ne voulais pas commander ce genre de tissu par internet, alors je me suis rabattue sur un polaire épais que j’ai mis en double. Un imprimé que je trouvais « masculin » .
Polaire de chez Oasis. Une double largeur pliée en deux et assemblée en nouant les franges coupées à cru.
Franges en cours de nouage.
J’avais voulu quilter ou fixer les épaisseurs entre elle avec des nouettes, mais le tissus étant très élastique, j’ai renoncé et à l’usage, cela semble une couverture qui tiens sont rôle sans souci.
Voici donc un cadeau facile sans couture.
PS : j’ai coché catégorie « tuto » bien qu’il n’y en ai pas, c’est si facile !
Voici La Symphorine du Livre « GRAINS DE FOLIE » de Béatrice COULOMP duBlog » Dame Valiste », mais adaptée à une amie qui adore les hérissons.
La Symphorine pochette selon Dame Valiste
J’adore coudre cette pochette qui rend bien et se couds facilement. Elle est logeable et esthétique. Je vous en ai présenté une autre en photodans cet article.
La Symphorine « Hérissons » de dosDétails : Un bouton offert par Cécile qui m’avait bien gâté lors d’un échange en décembre. Un charm .
Et pour accompagner, en guise de pendouille à ciseaux ou de porte clef, La Myrthe , du même livre. Un pliage à partir d’un hexagone.
Myrthe et Symphorine.
Hier, la Charente était bien haute, le temps froid et grisouille, mais ce jour un beau soleil ! :
Vibrac (Charente), le 28/02/2016
Je vous souhaite une bonne semaine, et si nécessaire, je vous envoie du Soleil de ce lundi.
En cadeau de Noël, j’avais cousu cette blague à tabac, non que j’encourage les fumeurs, soit dit en passant ^^.
je l’ai réalisé d’après une photo de Pinterest et suivi ce tutomais j’ai acheté le matériel afin de déterminer les dimensions. En haut, une pochette à fermeture éclair pour ranger les filtres. Le tissu est du jean recyclé et un reste de tissu. Fermée, avec un lien, car cela permet d’ajuster à la taille du contenu. Bouton chiné.