Un cahier d’Ouvrage Manuel du 20 eme siècle.

Cahier d’Ouvrages Manuels de J.CAQUINEAU, Ville de Bordeaux.

Nous avons chiné assez souvent en 2022 l’HommeDeMaVie et moi-même, j’adore toujours cette activité des beaux jours.
Et sur un bric à brac , j’ai trouvé ce cahier d’ « Ouvrage Manuel » (au singulier) , sans date. La personne qui me l’a vendue ne connaissait rien au sujet de ce cahier.

5 variations de points au tricot.

Cahier plus que sobre. A chaque ouvrage cousu à grands points avec du fil blanc sur la page de droite. Une note. entre 6 et 8 sur 10. Un seul 9.
Aucune année notée. Aucune idée de l’âge de la jeune personne, mais vraisemblablement en fin d’École primaire, je pense.
Ou année du certificat d’Études ?
Au dessus, le premier ouvrage : 5 variations au tricot.

Ourlets, points de marque …
Points basique de broderie. Connaissez-vous le 5 eme point ?

Bout de Manche, poignet, point de marque.
Pose d’une pièce et pate de boutonnage avec boutonnieres

Que de la couture utile au quotidien dans ce cahier.
Il était important pour les jeunes filles de posséder ce savoir-faire. dans la première partie du 20 eme siècle, ou les vêtements étaient le plus souvent cousu à la maison, ou les réparations des vêtements et du linge étaient une grosse partie du travail des femmes.

Sur le Blog formidable  » OUVRAGES DE DAMES » ou chaque Dimanche
Vous trouverez des cahier bien plus sophistiqués :
http://ouvragesdedames.canalblog.com/archives/2015/09/27/32667746.html
ou encore : http://ouvragesdedames.canalblog.com/archives/2018/07/22/36562771.html
Ou : http://ouvragesdedames.canalblog.com/archives/2018/08/12/36623233.html

J’ai eu fait, moi-même, un tel cahier en 5 ème et en 4 ème à La Sainte Famille d’Amiens (chez les « sœurs » comme il était coutume de dire) dans les années scolaire 1968-69 et 1969-70, mais je détestais les cours de couture et je n’ai aucun vrai souvenir concernant mon cahier. Juste des réminiscences de la torture que j’ai subi à coudre une brassière en coton fin blanc, des détails à coudre pour les manches, le col, la boutonnière au dos, et apprentissage des coutures anglaises et rabattues. Avec, en fin de compte, une note déplorable et un commentaire très mauvais. Je ne me souviens plus de la formulation, mais c’était une appréciation qui m’avait profondément blessée, car je ne comprenais vraiment rien à l’utilité de cet enseignement. Ma grand-mère nous élevait après le décès de notre mère, (enfin moi, interne , si peu) et ma grand-mère savait à peine recoudre un bouton !
Elle donnait à faire  » à façon » ses robes , ses manteaux, nos vêtements. Les pyjamas et sous-vêtements
venaient du « marché » . Je devais chaque vacances passer des heures à tricoter ou coudre ou crocheter des vêtements de poupées (je détestais les poupées) Pas le droit de jouer, bouger tant que tant de rangs n’avaient pas été tricoté, que la broderie d’un détail n’était pas achevée et correctement ( sinon on défaisait et recommençait!) que ma sœur et moi avons détesté aiguilles, fis , laines !
Ma sœur Brode, tricote avec Bonheur
Je bidouille avec joie … Comme quoi !!

J’adore Germaine Bourret !

Et Vous ,
AVEZ-VOUS TENU UN CAHIER DE COUTURE ?

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9 réflexions sur « Un cahier d’Ouvrage Manuel du 20 eme siècle. »

  1. Bonjour Isabelle
    Jolie trouvaille. Je n’ai jamais eu de cahier de couture, mais ma maman, me faisait voir comment faire du tricot, du crochet, de la broderie traditionnelle, ainsi que de la couture. J’ai fait du perfectionnement en couture pendant un an , et j’ai préparé mon CAP de couture flou en trois mois. Couture flou, veut dire que les vêtements sont cousus en partie à la machine , mais que d’autres sont cousues à la main. Nous avons fait certaines pièces pour préparer l’examen, et je les ai gardées sans les mettre dans un cahier. Mais j’adorais faire de la couture et j’en ai fait pendant plus de 45 ans . Pour le point , c’est le point d’épine double. Le quatrième , c’est le point d’épine simple. Ces points ne sont pas des points de broderies, mais de couture. Voilà, tu en sais un peu plus. Par contre, je fais du point de croix au point compté depuis 17 ans maintenant. Bonne soirée. Gros bisous

  2. J’ai réalisé une partie de ces exercices de couture en 6è et 5è (année 1971, 1972). je me souviens bien du poignet : je n’en voyais pas l’utilité mais je faisais. Ces travaux ne me rebutaient pas : ma mère tricotait , ma grand-mère brodait, cousait , tricotait et m’avait appris à broder . Je brode et tricote mais ne couds pas (ou si peu). Merci pour le partage. Bon dimanche

  3. Les articles de Sylvaine sont passionnants et apprennent plein de choses, je les parcours tous les dimanches avec plaisir.
    Elle tient également un blog de généalogie très intéressant.
    Belle fin de dimanche, bises

  4. Bonjour Isabelle.
    Il y a longtemps… mais je te lis toujours avec plaisir.
    Je me souviens avoir appris à tricoter et coudre aussi au collège, mais j’ai dû faire une écharpe au tricot et un petit tablier en couture. J’adorais, et j’adore toujours ! Je couds, tricote, et je viens de me mettre au crochet en septembre. Je fais des amigurumis. Tout ça en même temps que les balades dans la montagne, le jardinage, les allers et retours chez ma mère en Charente maritime…
    Si tu passes dans le coin, ça me ferait plaisir de te revoir.
    À bientôt de te lire.

  5. Belle trouvaille !
    J’ai fait ce genre de couture en fin primaire et ensuite en fin d’études 1ere et 2eme année en 1964/1965 et j’ai fait un tablier d’enfant que ma fille a porté. Mais je ne me souviens pas d’avoir eu un cahier de ce type.
    Je tricote, je brode, je crochète, mais coud très peu.
    Le blog « ouvrages de dame » est super et j’apprécie chaque dimanche matin de le lire.
    Bonne journée !

  6. Coucou Isa,
    que de souvenirs dans ce joli cahier !
    D’abord, le cahier lui-même : la ville de Bordeaux nous les fournissait, je crois qu’ils étaient tous roses.
    Puis les exercices : je crois que je les ai tous faits, avec grand plaisir.
    Enfin, le retour en arrière : on apprenait à tenir une aiguille, et aussi un porte-plume, car on apprenait à écrire.
    L’époque actuelle a ses avantages, mais on n’aurait pas dû effacer le passé.
    Je t’envie pour les sorties, car mon Ours porte bien son nom : il déteste les vide greniers. Alors je n’en fais presque jamais.
    Quant au blog « ouvrages de dames » que je ne connaissais pas, il est super : merci à toi de nous le faire connaître.
    Bises des montagnes

    1. Dominique, si je te disait cela tu me répondrais (en tout cas autrefois!) » Tu sais conduire : tu prends ta voiture et tu y vas !! » Puis communicante, tu sauras bien te faire des copines de vide-greniers !
      bisous charentais à partager avec l’Ours

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