Dernièrement j’ai découvert l’Univers d’ Élodie sur Instagram (clic) et sur son blog (clic) . Je trouve ce fil attachant et intéressant. Et j’aprécie sa démarche qui fut un peu la mienne autrefois ( La Mémé et son ego qui parle !!) Ayant fait du tri dans sa bibliothèque, et bien que ne me connaissant pas autrement que par mon fil instagram et mon blog , Élodie m’a proposé un livre spontanément et j’ai reçu quelques jours plus tard :
Le paquet était accompagné de Gentils Mots pour notre installation dans la Nouvelle Maison J’ai été touchée que Zoé , sa fille, ai confectionné et offert deux cadeaux de ses mains « pour mon jardin » Dès le lendemain, le « Jardin secret » a accueilli deux petits trésors cachés dans la cognassier du Japon .
Même si nous sommes loin d’ambitionner l’autonomie alimentaire ou l’élevage d’animaux, l’important est d’avancer. Un des derniers articles d’Élodie sur la création de son poulailler avec entre autres objectifs « moins de déchets » , m’a fait réfléchir et désormais je donne les déchets compatibles au voisin pour ses poules. Le livre : C’est un guide issu de l’expérience d’un couple anglo- saxon qui a fait le choix de vivre à la ferme en autonomie, Bella et Nick Ivin. Il y a aussi les recettes et les astuces, un très bel ouvrage à découvrir De notre coté : confitures, potager minimaliste avec aromatiques , tomates, bettes , tentatives de salades (depuis que je sais les cuisiner autrement qu’à l’eau et en gratin insipides!) Des avancées vers Zero Déchets depuis longtemps désormais : ce livre va me donner des pistes, des idées d’optimisation et autre pour progresser.
Bonjour, Je vais poster sur le jardin, mais au fil de l’eau… Ça vous va ? J’adore le puits. Mon mari moins. Il a de l’eau et le matériel pour raccorder une pompe est posé. Le robinet d’eau de ville est aussi à cet endroit, c’est assez pratique car central pour l’arrosage si nécessaire. Du puits part une allée pavée envahie d’herbes que je cherche à désherber tout en laissant les entre-pierre en verdure. Plus loin, ce ne sont plus des pierres mais des pavés. Avez-vous de l’expérience sur le sujet « entretien d’allées en pierre » ?
Le lilas se trouve à droite de l’entrée du jardin, après le portail.
Iberis Blanc, Geranium sanguineum selon Plant’net. Cela se trouve en face du lilas. La boule que l’on devine en dessous est un lampe de jardin. Je vais devoir apprendre à tailler en boule. Il y a plusieurs massifs d’ibéris dans le jardin. Au fond on voit le « carré » potager n° 1 en devenir .
Puisque je parle « potager » …
Pas facile de commencer un potager en mode « permaculture » en arrivant dans un jardin au printemps. Donc, on délimite , on désherbe . Et je n’ai pas choisi de faire un potager en carré, ni une lasagne. La terre me semble correcte pour une culture de tomates, bettes, radis, courgettes. Dans le potager n° 1 (le 2 est a créer) en ce moment a sa terre nue, en mode « faux-semis » Je ne connaissais pas cela, les « faux semis » Il s’agit de recréer des bonnes conditions pour une levée de semence sans semer justement. Les mauvaises herbes alors poussent et on les arrache. le sol est libéré, partiellement en tout cas , le temps de la levée des vrai semis. Puis, je dois trouver de la paille… Ne jamais laisser la terre nue. Sur la photo, le premier jet du potager en « carré » qui recevra des tomates et des poivrons cette année et une bande que je destine aux plantes aromatiques. je venais juste de désherber cette partie de l’allée qui a des pavés. Dans la jardinière rectangulaire, je tente d’acclimater un rejeton de sarriette. J’ai aussi repique un plan de céleri perpétuel et semer quelques rands de radis. J’ai laissé deux roses trémières Ces fleurs la j’adore mais elle n’en font qu’à leur tete. Alors si elles ont décidé de pousser là, je respecte ! Les tuiles qui délimitent les espaces, je les ai trouve dans la grange. J’ignore ce que ça fera usage avec la hauteurs qui va se faire… J’aviserais… Au fond prés du grillage qui nous sépare du voisin, il y a un sureau.
Qu’est ce qu’un timbre charentais ? c’est une auge en pierre. Celle-ci est une vraie. Il s’en vend désormais en pierre reconstitué.
Je manque de contenants, car j’en récupère, ou je les chine et en cette période, privée de bric à brac de printemps, d’Emmaüs. J’ai donc récupéré des boites de conserve, passée à une peinture » façon pierre » ..je ne suis pas convaincue…
Sur ce mur extérieur du hangar, plusieurs sortes de lierre à discipliner, de la vigne vierge, j’y ai vu des jacinthes, des giroflées A suivre … Un trottoir dessiné un L à cet endroit Il est composé de pavés et la aussi, je cherche comment le mettre en valeur. Il est bien pratique pour ne pas se mouiller les pieds.
L’ancienne maison est en fait comme un appartement en duplex : un escalier extérieur pour aller au garage où était la machine à laver, traverser la salle et la véranda et descendre par un autre escalier dans le jardin. J’avais fini pas ne plus jamais mettre le linge au jardin, surtout vu le nombre d’années où mes soucis de santé rendait la montée et descente d’escalier problématiques. Et c’est un jardin de ville de 150 m2 qui m’a bien rendu heureuse, où j’ai eu plaisir à jardiner, me reposer, mais rien à voir avec ce jardin de campagne de la Maison du Hameau qui est visible de chaque pièce et dont l’accès est de plein pied.
Voulez -vous une suite ? Ces visites vous intéressent -elles ? Si vous êtes sage, je vous montrerais mon « jardin secret » … Bonne fin de semaine !
Bonjour, Ayant posté l’analyse « maison » de la terre de notre nouveau jardin, plusieurs personnes m’ont demandé comment faire. J’ai trouvé la façon de procéder dans un livre de base que je conseille : DEBUTER SON POTAGER EN PERMACULTURE de Nelly Pons (Acte sud/Kaizen) Au prix de 8 euros à la boutique KAIZEN
Pour connaître facilement la composition de votre terre de jardin, il vous faut : * Un bocal avec son couvercle, assez haut de préférence. * De l’eau (même volume que la terre prélevée.
A l’endroit ou vous pensez faire votre potager , prélevez la terre sous la couche d’herbe Mettre dans le bocal de la terre de votre jardin, compléter du même volume d’eau. Secouer énergiquement dans tous les sens. Laisser décanter 4 jours, sans bouger le bocal bien sûr !
** Mesurez chaque couche et la hauteur totale ** A l’aide d’une règle de 3 , déterminez le pourcentage de la couche sableuse, limoneuse, argileuse. Dans mon cas, c’est en gros 70% de sable, 7% de limon et 23% d’argile.
Tracez les 3 lignes et à l’intersection vous trouverez la réponse : la structure de votre sol
Chez moi, ce serait donc « Sableux-limoneux » Un sol qui laisse passer l’eau un peu trop facilement mais qui font aussi de bons enracinements. Je dois lui apporter de la nourriture avec un apport de matière organique: paillis, compost … Nous avons la possibilité (apres le confinement !!) d’obtenir du compost gratuitement auprès des services de la Communauté de commune du Grand Angoulême chaque vendredi, car ici je redémarre à zero question potager. C’est très intéressant cette analyse car spontanément, j’aurais pensé avoir une terre argileuse. Mais la réponse est logique car nous sommes quasiment à la jonction où la Nouère se jette dans le Fleuve Charente.
La texture du sol se regroupe en 4 classes, qui permettent de définir un ensemble de propriétés par type de sol :
– Texture argileuse : Les sols argileux sont chimiquement riches mais leur propriété physique provoque une mauvaise aération, une imperméabilité et une mauvaise pénétration des racines. Le travail du sol y est difficile du fait de sa compacité³ à l’état sec et de sa plasticité⁴ à l’état humide. Une bonne humification⁵ peut améliorer sa structure et ainsi corriger ces défauts.
– Texture limoneuse : Les sols riches en limons sont plus sujets à l’érosion que les autres, provoquent la formation de structure massive et mettent du temps à se restructurer. De même que pour les sols argileux, une teneur suffisante en humus permet de contrer ces aspects défavorables.
– Texture sableuse : Les sols riches en sable sont bien aéré et ainsi très facile à travailler. Ils retiennent peu l’eau et sont peu fertiles car les éléments nutritifs sont facilement lessivés. Ils ont cependant l’avantage d’être plus propice au développement racinaire.
– Texture équilibrée : Elle correspond à un mélange d’argile, de limon et de sable pour lequel la plupart des qualités de ces 3 types sont présente, sans en avoir les défauts. Ex : 15-20% d’argile, 30-35% de limons et 40-50% de sables
(Source: Wikipedia)
Théoriquement, les soucis de newsletters que je traînais depuis 2015 (!!) ont été résolus et je pense que ce blog a son utilité, ne serait-ce que pour laisser en ligne des informations, des idées, des recettes appréciées de mes amies, de connaissances du net ou de la « vraie vie » IRL . Plusieurs personnes m’ont assurées que mon ancien blog de cuisine (clic ) et ici-même servait de « livre de cuisine » et cela me plaît de savoir que ce que j’ai pris le temps de partager sert à quelques chose. Donc A Bientôt pour de nouvelles idées, de nouveaux partages, de nouvelles recettes !
Bonjour, Je vous invite à me suivre dans mon jardin un peu sauvage : j’aime aussi que les végétaux vivent leur vie 🙂
La terre des « carrés » a été enrichie de compost et de fumier de cheval (Merci Aurélia !). J’ai juste mis un peu de compost au fond des trous de plantation des tomates, mais je suis inquiète car je trouve peu de fleurs et sur les tomates du voisin, pas de fleur !! Mais j’ai planté tres tardivement et même mis en terre des plants de tomate qu’hier + un semis de haricots
Depuis l’an dernier, apres le chiendent, je dois lutter contre le liseron qui avait etouffé mes lavades entre autre… en 7 jours d’abscence , rien pu faire !! Cette année c’est reparti malgré ma vigilance et un désherbeur thermique Il aurait fallut peut-être plus d’heure au jardin ? Bref du coup j’ai mis des « potées » au jardin plutôt que des semis à certains endroits.
L’an dernier, le jardin nous a donné plein de petits bonheurs et des tomates en abondance. Je n’ai pas pris le temps de partager les photos avec vous. Cette année je vais tacher de vous montrer mon petit paradis tres modeste. Je ne lui consacre que le peu de temps, pas assez, mais la vie est si riche, le temps file si vite … Vous connaissez ! 🙂
Petit coin zen, avec bouddha et pot chiné, papillon « action » 18. Je « tonds » mais laisse ça et là des ilots d’herbe et de pâquerettes Coté pergola, mais à 19h en avril. Dire que ce cerisier de 50 ans a été étêté en 2015, il est bien reparti !
Pour mémoire, le cerisier en 2015 et le jardin sans les « carrés » potager. Un petit collage de mon peu de plante aromatique, mais il manque la sauge et le laurier que je n’ai pas inclu dans ce collage. Le thym a enfin pris dans le jardin, un plant de maraîcher, ainsi que le persil « geant d’italie » graines de Kokoppelli semées l’an dernier et qui a « passé » l’hiver .
La menthe se plaît, comme souvent, l’estragon va parfumer ma cuisine, j’espère qu’il va s’acliter, comme la sarriette sauvage, venue de Provence, via un gentil couple qui vend parfois sur les bric à brac le surplus de leur jardin.
Je termine sur le collage de petits details : Une statuette chinée il y a longtemps, qui survit aux hivers, avec des pensées rescapées d’anciennes potées de l’année passée. Un attrape-reve offert, qui a sa place , une louche en métal et bois chiné qui accueille quelques verdures et l’étoile du Noël 2016.
Pas beaucoup de plants maison cette année, car nous devions partir 3 semaine en mai , je partagerais avec vous la suite… Le citations sur ardoises par exemple 🙂 Bonne semaine !
Un poeme de Victor Hugo sur le Printemps avant de nous quitter
Une des raisons de mon silence sur le blog est que j’ai de soucis avec les photos. Premièrement depuis que je n’ai plus Picassa (qui n’existe plus et que j’ai definitivement perdu en cassant mon disque dur) , il me faut des heures pour traiter les photos avec Gimp auquel je ne comprends rien. Deuxièmement, mes photos avec mon téléphone sont vraiment mauvaises une fois vue sur le PC, or je poste chaque jour sur Instagram qui est simple, facile et rapide. Donc si vous voulez suivre la cuisine, mes modestes ouvrages, les détails du jardin etc…RV sur Instagram (clic) Là bas mon speudo est IsabelleMiaou Je poste ici les informations que les lecteurs, lectrices, amis de Facebook, Twitter, Instagram peuvent retrouver facilement.
Chaque matin, 24 heures toutes nouvelles me sont données, comme à vous et l’emploie de ses heures est bien difficile à repartir équitablement. Il faut choisir. 🙂 Peut-être en est-il de meme pour vous ?
Mais venons au sujet de cet article : Les semis en ce printemps 2017 !
L’an dernier, j’ai été fière de mes tomates qui ont poussées dans notre premier « carré » en lasagne. Surtout que les voisines n’en ont quasiment pas eu, eux et que nous avons mangé les dernières, mûries dans la véranda fin octobre. J’espère que cette année sera aussi prolifique. Il y a eu la commande de graines à Kokopelli. Juste des tomates diverses, des bettes.
J’utilise la méthode des semis en bouteille.
Une bouteille ayant contenue de l’eau , coupée en deux au 1/3, remplit de 3/4 cm de billes d’argile, avec de l’eau qui les affleurent.Puis du terreau et une ou deux graines. Il ne sera pas nécessaire d’arroser. On ferme la bouteille ayant son bouchon avec du scotch, on écrit en bas de la bouteille ce que c’est et la date. Quand la pousse verte sort, on ouvre le bouchon. Quand la seconde paires de feuilles sort, on enlève le haut de la bouteille.
Quand les poussent sont grandes, on met en godet. Mon « prof » est Blec.G (sur Instagram et You Tube) et je partageais l’an dernier sa vidéo sur les semis en bouteilles avec vous, voir sur ce lien (clic)
La mise en godet des premiers semis ce 7 avril. Mes tomates « filaient » c’est à dire qu’elles avaient une grande tige, il me fallait les enterrer jusqu’à la base des feuilles, aussi j’ai improviser des pots avec des bouteilles à eau encore, en faisant des entailles pour l’écoulement de l’eau en dessous.
les tomates qui filent , cela donne : J’ai la chance d’avoir une véranda chez moi, avec une grande baie ouvrante. J’ouvre chaque jour, quelque soit le temps pour endurcir mes bébés plantes.
Je n’ai plus posté sur notre jardin depuis le printemps.
En lisant les articles de La Fourmi sur son jardin (clic) et pour répondre à Patricia, qui a vu le jardin à ses débuts, voici quelques nouvelles. Il faut dire que la pluie puis la chaleur ont donné un jardin spécial, mais nous avons eu plein de tomates avec seulement 7 pieds issus des graines de Kokopelli sans aucun traitement. Par contre, nous avons du arroser.( et fière de mes tomates, vu que la voisine, experte en tomates n’en a quasiment pas obtenu malgré sa bouillie bordelaise et autre ) Voici le jardin en mi-juillet, avec le tipi de haricots.
Plate bande devant le garage, c’est resté fleurit ainsi jusque fin octobre.Les altheas sont un bonheur pour la vue quand nous rentrons chez nous.
Potager fin septembre : il reste des tomates qui ont données jusque fin octobre et on mange encore certaines qui mûrissent dans la veranda en ce début de novembre.
Ci-dessous, la dernière fleur de la seule Rose Trémière qui accepte de pousser chez nous !
Le jardin ce week-end, début novembre.
ce qu’il reste en fleurs.
Sur Instagram où il est si rapide de poster, j’avais parfois posté des photos de mes petites cueillettes d’avant repas . Par exemple :
Nous avons ramasser les tomates vertes en octobre et fait de la confiture.
Les courgettes ont été un fiasco, pourtant c’est le seul légume pour lequel j’ai de l’experience, MAISSSS figurez vous que je reussie les courgettes dans des sacs de terreau. Pour ces courgettes là, (mes semis kokopelli )j’ai prix du terreau à Castorama pour le citer. OR j’ai mis en tas le contenu de ces sacs dans un coin du jardin et depuis 40 jours, pas un brin d’herbe n’a poussé dessus … NO COMMENT !! Surtout que des copines qui ont eu des plans ont eu des courgettes, elles !!
J’ai mis juste un poquet de haricots d’une part et d’atres des armatures du tipi à haricots et je doublerais l’an prochain. Et le nombre de poquets et le nombre de tipis.
Voila des lavandes plantées le long de la clôture. Ce sont deux lots de 3 pieds de Lidl. On verra bien ce que cela donnera. Ils ont bien repris depuis fin juillet.
Et comme il n’y a plus de fleurs, je m’offre une fleur qui dure de temps en temps : cette semaine , un anthurium bordeaux. Cela dure souvent 3 semaines.
Nous séjournons en Bretagne dans un lieu dit La Haute Houssais, près du village de Saint Maden dans les Cotes d’Armor . Je vous expliquerais dans un autre article comment nous avons été amené découvrir ce coin de Bretagne. Je vous offre une ballade qui n’est pas descriptive, juste des clichés que j’ai eu envie de partager. Nous sommes mi-mai. Ce lieu est le « BRITANNY COUNTRY GITE », où nous sommes accueillis par nos hôtes, Gabrielle et Stuart, qui ont façonné cet endroit en étroite collaboration avec la nature. Il s’agit d’une ferme et de deux gites. En voici un : Chacun des deux gîtes a son jardin privé. Ci-dessous, une partie du jardin rattaché à la grange (Barn)
Chacun des deux gîtes a son jardin privé, réservé à votre usage pour la durée de votre séjour et vous pourrez comme moi vous promenez dans leur bois et dans la ferme. Venez, je vous emmène !
Voici les canards ! N’ont-ils pas une allure élégante ?
« Il fait beau, je fais la planche ! » ou « se reposer les doigts de pieds en éventail »
Ne seriez-vous pas bien là, à lire, rêver ou méditer ?
Le bassin de phytoépuration jouxte la mare. Le bassin de phytoépuration alimenté par l’eau de pluie recueillie dans un réservoir installé sous les gouttières de la maison et les eaux « grises »( cuisine, douche, lave-linge) Le système racinaire des plantes absorbe les composés chimiques (nitrates et phosphates) et décompose les polluants ménagers et l’eau traitée par les plantes alimente la mare. ( je cite Stuart Anderson)
Ou un petit tour d’escarpolette ? Qui est au loin ?
Une de ces surprise que j’adore dans ce lieu.( non, ce n’est pas un vrai !)
» Les canards coureurs indiens (ce sont les canards blancs) sont une race très utilisée en permaculture. Infatigables chasseurs de limaces, ils sont relativement légers et causent peu de dommage au potager. «
Passons chez les poules.
Je vais terminer la visite par un bout de la fresque qui orne le préaux de la ferme :
Nous nous sommes reposés, j’ai encore découvert des aspects bretons différents, comme à chaque visite dans cette belle région de France. Je ne m’attendais pas du tout à une ferme de ce genre, encore « formatée » par la vison des fermes picardes de mon enfance et influencée par les videos de permaculture que j’avale depuis un an.
Pour celles et ceux que cela intéressent Stuart tient un blog sur la permaculture en Bretagne, avec la traduction en Français des principes de permaculture.Rendez- vous ICI (clic)
La permaculture ? Je débute mais dans le hors-série cité plus haut que l’on m’a prêté, il y a celle-ci :
« La permaculture est un aménagement consciencieux du paysage, qui imite les modèles trouvés dans la nature pour produire en abondance de la nourriture, des fibres, et de l’énergie pour combler les besoins LOCAUX. »
Je partage ma dernière découverte du jour : Histoire, jardin s’y mêlent.
Nous sommes accueilli dans le gîte de Start et Gabrielle Anderson, dans leur ferme en permaculture ( article à venir)et Stuart m’a fait découvrirle magazine « Les 4 saisons du jardin bio »et le N° spécial sur la permaculture. Dans un des articles , on parle de « Capitulaire de villis » comme référence d’un jardin simple . exactement Capitulare de villis vel curtis imperii.
Je suis allée faire ma curieuse et il s’agit « d’un un acte législatif datant de la fin du VIIIe siècle ou du début du IXe siècle. Charlemagne y édicte à l’intention des villici, les gouverneurs de ses domaines agricoles (villæ, villis), un certain nombre d’ordres ou de recommandations qui pourront être contrôlés par les missi dominici (« les envoyés du maître »). »(Wikipedia-clic).
Le capitule (article) le plus connu est le n° 70 qui cite 94 plantes, 73 herbes, 16 arbres, 5 plantes textiles et tinctoriales que doivent cultiver les domaines.
Le dernier exemplaire de ce manuscrit,est conservé de nos jours dans la bibliothèque de Wolfenbüttel en Allemagne.
Dans cet écrit, Charlemagne indique ce qu’il veut que l’on trouve sur les terres afin que les personnes vivants sur ces domaines ne manquent de rien. On y retrouve des plantes pour la nourriture, mais aussi des plantes médicinales, des plantes pour fournir la base d’étoffes mais aussi pour la teinture. Vous en saurez bien plus en lisant ce PDF : LE CAPITULAIRE DE VILLIS ET LE DÉVELOPPEMENT DE JARDINS MÉDICINAUX par J. Barbaud (clic)
En cherchant mieux, j’ai trouvéICI, une genèse plus approfondie du Capitule de villis. Je cite : « Genèse du capitulaire : Il aurait été probablement écrit par Alcuin, un des grands scribes du roi des Francs, qui aurait rencontré Charlemagne à Parme en 781 et serait resté à ses côtés de 782 à 790. Il se sépare dumonarque pour séjourner un temps en Angleterre, son pays natal, de 790 à 793. De retour dans le royaume franc, Alcuin devient abbé de Saint-Martin de Tours en 796 et se fixe à Tours en 801. En 796, Charlemagne l’aurait missionné afin qu’il écrive un texte ayant pour vocation de réglementer la culture des plantes dans ses domaines (villae, villis). Alcuin enseignait la botanique, la pharmaceutique et l’agriculture. Précepteur et conseiller de l’Empereur, il avait dirigé l’Ecole palatine d’Aix-la Chapelle en 782. Il convenait donc parfaitement pour la tâche qui venait de lui être confiée. Au préalable, il a bien évidemment fallu collecter ces plantes, les répertorier et vérifier leurs vertus thérapeutiques, ce qui a demandé beaucoup de temps…. Lire la suite sur le lien pré-cité.
Pourquoi en faire un blabla ? Parce que je me dis que je dois y trouver les plantes de base pour mon jardin en devenir. Un inventaire de ces plantes est disponible ici (clic) de façon bien claire avec leur noms actualisés.
En traduction rapide pour celles qui n’ont pas le temps : « Nous voulons que l’on cultive dans le jardin toutes les plantes, à savoir : lis, roses, fenugrec, balsamine, sauge, rue, citronnelle, concombres, citrouilles, gourdes (ou artichauts d’Espagne), doliques (ou mogettes), cumin, romarin, carvi, pois chiche, scille (oignon marin), glaïeul (ou iris), estragon, anis, coloquinte, chicorée amère (ou souci), ammi, séséli (ou chervis), laitue, nigelle, roquette, cresson [de terre], bardane, menthe pouliot, maceron, persil, céleri (ou ache), livèche, sabine, aneth, fenouil, chicorée, dictame, moutarde, sarriette, menthe blanche (ou nasitord), menthe, menthe sauvage, tanaisie, calament (ou cataire ou herbe à chats), grande camomille (ou centaurée), pavot, bette, cabaret, guimauve, mauve, carotte, panais, arroche, blette, chou-rave, chou, oignons, ciboulette, poireau, navet (ou raifort ou radis), échalote, cive, ail, garance, cardon, fève, pois, coriandre, cerfeuil, épure, sclarée. Et que le jardinier ai sur son toit de la joubarbe. »
Dans mon mini-jardin d’apprentie sorcière jardinière, je trouve : menthe, laurier, le basilic (en devenir), thym, sauge, persil, bette, concombre ( à venir), radis, piment, cerfeuil et livèche (en devenir), laitue, iris , pavots, soucis , mauve.
Bonjour, Pour vous accueillir ce jour, un de mes bonheurs quotidiens : admirer les roses du jardin.
Donc ce jour, je vais vous parler d’un arrosage solaire . Quand je voyais ce qui suit dans des jardins, je trouvais cela d’un mauvais goût !!
Voila l’explication avec cette image : Une bouille de 1,5 L coupée au milieu et remplie d’eau. Une bouteille de 5 L (récupérée prés de copains) coupée en bas, comme une cloche, le tout posé SOUS le paillage . L’eau se condense sur la paroi de la cloche, redescend le long des paroi et arrose goutte à goutte la terre protégée du paillis.
Après des recherches sur le net, je n’ai vu que deux personnes pour qui ce n’était pas probant. 1/ dans une serre pas assez ensoleillée 2/ dans les deux cas pas de paillage. Les 5 ou 7 cm de paillage dans le jardin aide vraiment à ce que la terre garde sont humidité. C’est un test, donc à suivre !
Le jardin, entre le 6 et le 10 mai 2016
Le frêne spontané du fond du jardin a été étêté, il va falloir contenir les iris, on devine les coquelicots au fond mais pas de photos car il y a eu un vent à écorner les bœufs quand j’ai voulu les prendre en photo. La palette que vous apercevez en travers du potager, c’est pour éviter à un chat de se coucher sur les salades et les bettes !!!
Pour celles qui me suivent et connaissent. Nous sommes partis d’un sous bois à l’origine.
Et l’an dernier je rêvais à un mini potager encore dans mon F2 de la région parisienne, me demandant quand je rentrerais » chez moi » . Alors ce jardin, c’est un bonheur quotidien.
Voilà les progrès.
Vue d’ensemble :
Mon « entrée » que je veux organiser, là c’est un peu le désordre !
Je me suis offert plusieurs livres, mais je ne sais toujours pas ce que sont ces fleurs ci-dessus !! Et oui, La Fourmi, rien à voir avec des coquelicots !! ce sont des graines KOKOPELLI semées l’an dernier, mais j’ai perdu ma boite de sachets dans un échange de graines… et mes étiquettes se sont effacées. RÉÉDIT = ce sont des ADONIS. Merci La Fourmi
Que des graines Kokopelli que j’ai semée en bouteilles sans aucune perte et j’ai donné des plants aux copines. A priori, ca à l’air de prendre au jardin après quelques jours passés. (sauf les salades, plants acheté au marché de Ruelle)
Salades, radis, piments, tomates, courgettes, bettes, persil, menthe, thym et tomates cerises… quelques uns ne sont pas sur ce montage.
J’ai fait 3 plants de courgettes planté dans des sacs de terreau. J’en ai mis un avec le sac au sol, et il a été mangé en une nuit! Il est en train de se remettre. Mais j’avais ensuite mis deux autres mais qui ne repose pas directement sur la terre, et qui sont en pleine forme ! Photo ci-dessous ce 13 mai, sous la pluie. soit 5 jours après les avoir repiqués. Je crois que je vais avoir assez de courgettes pour partager avec les copines !
J’ai semé de la ciboulettes et de la livèche, mais rien ne pointe son nez en ce moment.
Pour finir, nous avons commencé à aménagé l’appentis avec de la récup :Avec des dalles de bois reliquat de l’ancien sol de la véranda, bloquées par 3 morceaux de dessus de rampe d’escaliers de jardin qui attendait là depuis la construction de la maison en 77, elles meme bloquée par des « U » en fer provenant de la découpe d’une étagère métallique. je cherche de quoi faire une sorte de canapé, pour faire la sieste, mais en recup, bien sur !! Ah! le tiraillement entre » vider, épurer » son Chez-Soi et l’allégresse de trouver usage à ce qu’on a gardé, » parce que je me disais bien que je pourrais en faire quelque chose !!! »
Qui connaît ce dilemme ?
Je vous parle bientôt d’un super moment d’ Amitié et de Partage dans un nouvel article !!
D’ici là, passez un bon week-end, malgré la météo maussade !